
Tools of Stylistic Analysis: Figures of Speech in Literature
Explore the world of literary analysis through the use of stylistic tools such as figures of speech like simile, metaphor, and personification. Discover how renowned poets and writers use these techniques to create vivid imagery and convey deeper meanings in their works.
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Presentation Transcript
LEXPLICATION DE TEXTE Nos outils stylistiques
LES FIGURES DE SENS LA COMPARAISON Rapprochement entre le comparant et le compar . Termes utilis s: comme, ainsi, tel. Exemples: Et cette terre tait proche, et elle lui apparaissait comme un bouclier sur la mer sombre Hom re, L Odyss e. Sa barbe tait d argent comme un ruisseau d avril Hugo, La L gende des si cles, Booz endormi. Le po te est semblable au Prince des nu es / Qui hante la temp te et se rit de l archer. Baudelaire, Fleurs du Mal, L Albatros . Il pleure dans mon c ur / Comme il pleut sur la ville Verlaine, Romances sans paroles.
(suite) Et des cas plus os s Mon verre s est bris comme un clat de rire (Guillaume Apollinaire, Alcools). La terre est bleue comme une orange (Paul Eluard, L Amour la po sie).
LA METAPHORE Rapprochement implicite entre deux termes qui peut aller jusqu l identification. Exemples: La Nature est un temple (Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Correspondances . (est d quivalence) Votre me est un paysage choisi (Paul Verlaine) Mille pensers dormaient, chrysalides fun bres (Charles Baudelaire). Apposition. dors doucement au tronc m ticuleux de mon treinte (Aim C saire, Cadastre) Je sais qu il est des yeux, des yeux m lancoliques Beaux crins sans joyaux, m daillons sans reliques (Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, L amour du mensonge ). Berg re tour Eiffel le troupeau des ponts b le ce matin (Guillaume Apollinaire, Alcools, Zone )
(suite) Quand la logique de la m taphore se poursuit dans toute la phrase, on parle de m taphore fil e. Exemples: O mon Dieu! Le bonheur est une perle si rare dans cet oc an d ici-bas! Tu nous l avais donn , p cheur c leste (Alfred de Musset) Je vous l ai d j dit, je l ai trouv sans vie; Son flanc tait ouvert; et pour mieux m mouvoir, Son sang sur la poussi re crivait mon devoir; Ou plut t sa valeur en cet tat r duite Me parlait par sa plaie, et h tait ma poursuite; Et pour se faire entendre au plus juste des rois, Par cette triste bouche elle empruntait ma voix. (Pierre Corneille, Le Cid)
LA PERSONNIFICATION Image par laquelle l auteur donne un animal, un objet ou m me une abstraction des sentiments ou des comportements propres aux humains. (Jarrety) Exemple: La Lune, qui le voit venir, En est toute confuse; Sa lueur, pr te se ternir, A nos yeux se refuse, Et son visage, cet abord, Sent comme une esp ce de mort. (Saint-Amant)
LA PROSOPOPEE Figure qui consiste faire parler un tre absent, imaginaire, abstrait ou disparu. Exemple: O Fabricius, qu e t pens votre grande me, si, pour votre malheur, vous eussiez vu la face pompeuse de cette Rome sauv e par votre bras Dieux, eussiez-vous dit, que sont devenus ces toits de chaume et foyers rustiques qu habitaient jadis la mod ration et la vertu? (Jean-Jacques Rousseau, Discours sur les sciences et les arts).
LES FIGURES DE SUBSTITUTION 1. LE SYMBOLE a. Les symboles conventionnels (pas de contenu s mantique). Exemple: l aigle, symbole de Napol on b. Les symboles culturels, bases de m taphores. Exemple: le lion, symbole de force, de courage, de puissance royale. La colombe: symbole de la paix. c. Les symboles li s un auteur. Exemple: l albatros, symbole du po te chez Baudelaire (alors que les po tes romantiques choisissent en g n ral l aigle). Le gouffre, chez Baudelaire, est li des images n gatives: l effrayant, l irr m diable.
(suite) 2. LA METONYMIE On d signe un objet par le nom d un autre objet, ind pendant du premier mais qui a avec lui un lien n cessaire. Exemples dans la langue courante: boire un pot , boire du champagne (du vin de Champagne), faire de la voile, manger du roquefort (lieu), admirer un Rembrandt, avoir de l estomac (=du courage). Exemples litt raires: Le fer qui les tua leur donna cette gr ce (Malherbe) Un rat, h te d un champ, rat de peu de cervelle (La Fontaine)